ATTITUDE DU MALADE FACE A LA MALADIE

Face à la maladie, on a le choix entre 2 attitudes opposées :

 

Il y a la façon saine d’être malade, celle de se servir de sa maladie comme outil de développement. La maladie s’accompagne souvent de souffrance et sans la souffrance, il n’y a pas d’éveil, il n’y a pas d’évolution spirituelle.
De même que sans la mort il n’y a pas de renaissance. Il ne s’agit pas ici de la mort physique, mais de la mort symbolique synonyme de renaissance à une nouvelle vie, de nouveau départ sur de nouvelles bases plus saines.

 

A l’opposé de cette attitude positive, il y a la façon maladive d’être malade, celle de la porter de façon résignée et dépressive focalisée sur le seul dysfonctionnement du corps. Ces 2 attitudes ont été analysées aux Etats-Unis par un médecin cancérologue Karl Simonton. Il donne l’exemple de cancéreux au même stade de la maladie :

 

a)      Celui qui réagit de façon négative : il quitte son travail. Il s’occupe de ses affaires financières afin que tout soit en ordre quand il mourra. Il passe ses journées à attendre la mort dans son fauteuil devant la télévision. Autrement dit, il démissionne de la vie.

b)      Celui qui réagit de façon positive : il continue à travailler mais s’accorde plus de temps libre. Il accorde plus de temps à sa femme et ses enfants. C’est l’occasion pour lui de revoir les priorités de la vie. Il remercie la maladie de lui avoir ouvert les yeux. Il connaît maintenant la différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie. Il sait maintenant ce qui est important et ce qui ne l’est pas.

 

La différence fondamentale entre ces deux attitudes, c’est que le premier malade s’imagine déjà mort alors que le second s’imagine guérir recommençant une nouvelle vie plus riche que la première. Le premier va mourir, le second guérir.


Aujourd’hui, la médecine commence à admettre qu’elle ne peut au mieux, qu’aider l’organisme à mettre en jeu ses propres mécanismes d’auto-guérison. En fait, ce ne sont pas les techniques qui viennent à bout de la maladie, c’est ce qu’elles sont capables de réveiller au fond du malade.


En d’autres termes, le malade est le propre artisan de sa guérison. Mais, le magnétiseur joue un rôle également important. Il est une sorte de catalyseur, qui par sa propre présence met en marche les forces immunitaires du subconscient du malade et le processus de guérison. Mais cela nécessite un accord profond, une confiance totale entre magnétiseur et malade. Le succès du magnétisme dépend beaucoup moins du genre de la maladie que de la manière dont le malade réagit face à cette maladie.


Il est également possible d’avoir deux visions différentes de la maladie selon que l’on considère qu’elle vient de l’extérieur ou que nous en sommes responsables. En effet, il est courant d’entendre dire : «  J’ai attrapé telle maladie », ce qui suppose que le mal est extérieur et qu’un concours de circonstances a permis à la maladie de s’installer dans notre corps. Cette attitude psychologique est conditionnée par l’explication scientifique allopathique  qui pense que toute maladie a une cause extérieure ( virus, microbes, coup de froid….) et bien sûr la conséquence est que nous ne sommes pas responsables. Cependant, une autre expression est également répandue «j’ai fait telle maladie », attitude plus proche de la réalité qui indique clairement la participation du sujet dans sa maladie. Celle-ci se développe lorsque les règles d’hygiène vitale ne sont pas respectées. 

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